La
fiction nécessaire ......n°
248
......déc.
2000 |
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Des variations considérables dans la présentation et l'histoire de Jésus; des mises en question radicales sur les origines d'Israël inquiètent les chrétiens; ils ne savent comment articuler foi, écriture et événements. Il faut affronter avec audace ce problème de la séparation entre foi et histoire soulevée par l'exégèse scientifique. |
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Éditorial : Des récits volatils |
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Jésus : entre événement et fiction .............(G. Rochais) Après un bref rappel des débats récents autour du Jésus historique, l'auteur, devant certains excès, précise le cadre de la recherche historique et accepte une certaine fiabilité des évangiles quant au parcours effectif du prophète nazaréen. |
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le numéro : 10,00 € (France) 11,50 € (autres pays) |
Moïse entre fiction et histoire ............................11.(A. Wénin) La vie biblique de Moïse relève de la fiction. La vérité historique à son sujet nous est pour une grande part inaccessible. L'important est que le personnage construit, à partir d'une initiative certaine, soit devenu la figure majeure d'Israël. Il ne l'eût pas été sans l'usage de la fiction. |
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La fiction nécessaire : mémoire et récit .......... . . . . . . .... (P.-M. Beaude) L'auteur, après évocation du travail de mémoire et précisions sur l'agencement du récit, en appelle au Midrash comme témoin de la vitalité d'un texte aux prises avec l'interrogation d'un lecteur. |
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Histoire, historicisme et foi..... . . . . . . . . . . . . . . ..(Y. Krumenacker) L'investigation rigoureuse de la Bible mena naguère à lui retirer toute valeur spécifique. L'historicisme, par zèle scientifique ou idélogique, a réduit le texte à un enjolivement divin de la banalité quotidienne. L'histoire savante ne dispose pas d'un tel pouvoir. Elle laisse le lecteur à sa décision d'entendre une parole qui l'affecte et à laquelle il accorde crédit. |
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Lecture savante et innocente : le récit en lui-même ....(P. Gibert) Les dérives de la méthode historico-critique ont ouvert la possibilité d'un autre type d'investigation du texte. Les méthodes sémiotiques font abstraction de son mode de production et de son environnement. Se forçant à n'entendre que le texte, ellles le restituent à son originalité interrogative, elles risquent toutefois de l'arracher à son historicité, nécessaire à la bonne écoute de son sens, en le lisant comme s'il n'avait aucune origine. |
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Position 1 : Les divorcés remariés (J. Rigal) |
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Position 2 : Sur Bergman (F. Chirpaz) |
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e-mail : lumvie@wanadoo.fr |
Chronique : Les cisterciens (P.-Y. Emery) |
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