mémoire
et résistence ......n°
260
......déc.
2003
Esther,
Éditorial : Le peuple élu parmi les nations
Esther ou l'énigme cachée.....(Philippe Abadie)
Le récit d'Esther se présente comme un conte oriental au cours duquel s'opère un renversement qui témoigne en creux de la présence absente du Seigneur. C'est en lien avec toute l'histoire d'Israël qu'il faut lire le drame qui se joue dans le livre d'Esther. Entre mémoire et oubli, entre masque et dévoilement se déploie la condition du peuple élu.
le numéro :
10,50 € (France)
12,00 € (autres pays)
Pourim, ou la tragédie comme paradigme 11.(Dan Jaffé)
Le livre d'Esther est à la naissance de la fête de Pourim qui célèbre comment la communauté juive a échappé à l'extermination grâce à la vaillance de la reine Esther et de son cousin Mardochée. Tout au long de l'histoire, des seconds Pourim furent institués, témoignant de la résistance du Peuple face à la persécution sans cesse recommencée, de Aman à Hitler.
Esther : Enjeux théologiques des déplacements........(André LaCocque)
On possède au moins trois versions du livre d'Esther, ces trois versions correspondent à trois contextes différents : l'histoire de la rédaction de ces textes est aussi l'histoire de l'interprétation d'un récit et de sa "théologisation".
Sur l'Esther de Jean Racine .....(Michel Le Guern)
En 1689, les démoiselles de Saint-Cyr donnent la première de l'Esther de Racine. Cette oeuvre lyrique est un appel à la tolérance. Contre les persécutions jésuites du jansénisme et contre la répression royale des protestants, Jean Racine, discrètement, tente d'infléchir le coeur du roi.
L'identité chrétienne selon l'Apologie à Diognète ....(Jacques-Noël Pérès)
L'Etat romain était un état religieux. Aussi les premiers chrétiens durent-ils se situer de manière claire à son égard : honorer César mais ne craindre que Dieu. C'est bien là l'attitude prônée par l'Apologie à Diognète : être l'âme du monde mais libre de celui-ci.
e-mail : lumvie@wanadoo.fr
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